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Définition
Ce sont toutes les techniques qui permettent, grâce à divers matériaux, d’obturer les lésions dues à la carie (les restaurations) ou de redonner à la dent forme et fonction en cas de délabrement plus importants (les reconstitutions).
Toutes ces techniques se conçoivent en deux temps : l’éviction carieuse (le nettoyage) et la réparations (obturation).

Les points forts
Les amalgames

Souvent appelé à tort plombage, c’est le matériau le plus classique.

Proposé depuis plus d’un siècle dans la restauration des dents, l’amalgame est composé d’un alliage d’argent (50 à 70%), d’étain et de cuivre auxquels on associe du mercure. Le malaxage de ces différents composants produit une « pâte » qui, une fois mise en place, durcit.

Ce matériau est certes peu esthétique, mais il associe, une excellente résistance à l’abrasion, à une grande pérennité.

Une certaine controverse s’est récemment développée à propos de son éventuelle toxicité, mise en rapport avec le mercure. Si rien de définitif n’a pu être établi, quelques remarques s’imposent :

Le mercure contenu dans l’amalgame est enfermé dans sa structure. Une part infinitésimale est relarguée dans la salive au cours de la mastication, et ce, à des doses très inférieures à celles contenues dans certains aliments comme le poisson.

Comme toute substance, le mercure peut donner lieu à des réactions allergiques, et c’est au praticien de déterminer l’éventualité d’une sensibilisation (lésions inflammatoires localisées aux gencives, voire oedèmes et urticaire).

Selon les études ou projections faites, le risque de présenter des réactions serait compris entre 0,04 % et 0,00001 %.

En conséquence et à défaut de nouvelles études multicentriques venant infirmer les avantages des amalgames, les règles de prudence actuelle doivent prendre en considération les cas suivants : sujet reconnu sensible ou allergique à un des composants de l’amalgame, patient atteint d’un lichen plan, d’une glomérulonéphrite, d’un eczéma péribuccal, et la femme enceinte. A cette réserve près, la seule bonne raison d’ôter un amalgame tient à son remplacement pour des raisons médicales.

Les composites

Matériau plus récent que les amalgames, on les oppose souvent à tort.

Ils sont très esthétiques et permettent des restaurations invisibles grâce à une multitude de teintes, et une gamme étendue de produits allant de l’opacité profonde (pour masquer par exemple les colorations marquées de l’émail) à la plus grande des translucidité (pour réparer le bord libre d’une incisive).

Initialement utilisés pour les dents antérieures, la mise au point de composites plus résistants à l’usure a permis de les proposer pour la restauration des dents postérieures.

Les composites se présentent sous la forme de pâtes contenant des micro et macro particules allant le plus souvent de 0,005 à 30 microns constituées de quartz, de silice et de zirconium...

Présentées en deux pâtes, la base et le catalyseur, qui une fois mélangées durcissent (autopolymérisation), ou en une pâte (photopolymérisation) ils nécessitent une technique rigoureuse : protection de la pulpe par un fond de cavité, préparation de l’émail (mordançage) mise en place d’un agent de liaison (collage) avant d’être mis en place (polymérisation).

Ils ne sont pas dénués d’inconvénients : plus ou moins grande résistance à l’abrasion, usure, étanchéité variable, toxicité pour la pulpe dentaire voire allergicité.

Ce sont donc des produits modernes, esthétiques voire performants mais à manipuler avec précaution.

Les verres ionomères

Matériau d’usage encore plus récent, ce sont en fait des ciments verres ionomérés, qui ont pour intérêt de permettre des restaurations ou des reconstitutions esthétiques « couleur dent ».

Ils se présentent sous la forme d’une poudre à laquelle on associe un liquide formant une pâte qui vient remplir la cavité lésionnelle.

Plus ou moins translucides, existant en plusieurs teintes selon l’effet recherché, on leur reconnaît comme avantages de bonnes capacités d’adhérence à l’émail, une étanchéité, des bords fiables, une absence de toxicité pour la pulpe, une libération plus ou moins importante d’ions fluors source de prévention des caries.

Les petits derniers

Les compomères
Hybrides COMPOsite et verre ionoMERE, ils en allieraient les avantages.

Les ceromers
Hybrides CERamiques et polymères (OMER), ils offriraient les avantages des céramiques et des composites.

En bref :
Face à une carie les praticiens doivent en assurer l’élimination puis réaliser une réparation qui assure au mieux le compromis entre restitution de la fonction masticatoire, exigence esthétique et moindre innocuité pour la plus grande pérennité possible.

Actuellement deux matériaux assurent au mieux cette fonction : l’amalgame qui malgré les débats actuels reste un produit irremplaçable et les composites certes plus modernes et plus esthétiques mais non dénués d’inconvénients.

Sources
ADF (Association Dentaire Française)

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